Aujourd’hui, on peut l’assurer, les réseaux sociaux ont un impact sur notre quotidien, notre mode de vie. Et les voyages n’échappent pas à la règle, la manière de voyage est régie par les nombreux médias. 

Une partie de la génération actuelle souffre de ce que l’on peut appeler le syndrome Fomo, en d’autres termes la peur de rater quelque chose. Dans ce cas, c’est le sentiment de peur de ne pas profiter pleinement du voyage, ne pas avoir le temps de visiter tous les lieux incontournables de la destination.

Voyons voir si vous avez déjà vécu cette situation; disons que vous partez pour la première fois en voyage à Rome pour un séjour de trois jours. Un peu anxieux à l’idée de vous rendre sur tous les lieux touristiques listés sur internet et les réseaux, vous avez TOUT programmer. 

Feuille de route à suivre: se lever tôt, ne prendre qu’un café au petit-déjeuner, on ne perd pas de temps, se presser dans les transports en commun, attendre impatiemment dans la file d’attente, manger sur le pouce à midi, optimiser les visiter un maximum (4 en une après-midi), dîner dans le restaurant dont tout le monde parle et enfin se coucher tard car la journée de demain sera encore plus rythmée

Il est vrai que vous verrez tous les lieux incontournables de Rome mais avez-vous vraiment apprécié le moment? Vous êtes-vous intéressés à l’histoire de ce monument? Pourquoi avoir choisi Rome comme destination? 

Posez-vous toutes ces questions car le plus important n’est pas de juste prendre une photo et la partager sur vos réseaux mais bien de profiter du voyage.

Origine du slow travel

On appuie sur pause et on se met en mode slow travel, on profite de la route de manière plus détendue. 

Est-ce grave si vous n’avez pas vu tout Rome en seulement trois jours ou si vous n’avez pas dîné à la table des restaurants les plus tendances de Paris? Non, bien au contraire, vous avez une excuse pour revenir et redécouvrir la ville. 

Le slow travel tient son origine du mouvement slow food initié par l’italien, Carlo Petrini dans les années 80. Il prétend protéger les traditions gastronomiques et les aliments naturels. Et enfin donner de l’importance au plaisir de manger avec conscience et de manière calme.

Comment mettre en pratique le slow travel

Il existe de nombreuses techniques pour voyager en mode slow, calmement. L’idée principale est de choisir des destinations que vous pourrez apprécier à votre rythme et vos possibilités (temps, budget, moyens de transport), tout en prenant le temps de sillonner la ville, sans hâte, et découvrir des lieux cachés.

12 conseils pour combattre le sindrome FOMO:

  • Abandonnez l’idée d’un travel package tout inclus ou d’un voyage organisé. 
  • Choisissez la destination en fonction de vos disponibilités: ne choisissez pas une destination lointaine si vous n’y restez pas longtemps, vous allez passer plus de temps dans l’avion.
  • Si vous voyagez loin, partez en voiture ou en train, grâce aux escales vous découvrez d’autres lieux. 
  • Déplacez-vous à pied et rangez votre portable. Peut-être que le chemin vers le musée est plus intéressant que le musée lui-même.
  • Réinventez le concept de visiter en découvrir. 
  • Souvenez-vous que les vacances sont faites pour se reposer. Ayez une routine plus lente. 
  • Vous n’êtes pas une machine. Rien ne sert de courir pour voir tous les monuments. Choisissez moins de lieux et prenez le temps de totalement les découvrir, leur histoire. 
  • Si vous le souhaitez, planifiez un itinéraire de base pour les premiers jours. Par la suite détachez-vous de votre plan et laissez vous emporter.
  • Petit-déjeunez dans le calme, rendez-vous dans une boulangerie du village. Observez les locaux et faites vos courses au marché du quartier. 
  • Mangez le plus possible local, changez vos habitudes. 
  • Ne partagez pas tout votre séjour sur Instagram. 2 ou 3 photos feront l’affaire, celles qui résument le mieux votre voyage. Gardez en pour vous. 
  • Prenez le temps de visiter: des villages,  des petites villes, des lieux méconnus,…

Pensez-vous que vous voyagez également de manière stressée et que vous souffrez du syndrome de Fomo? Si oui, nous aimerions savoir si vous allez mettre ces conseils en pratique ou si vous avez une autre méthode pour les combattre.

Voyageur solitaire, voilà quelques conseils qui nous l’espérons vous seront utiles.